Le second soutirage après la décuvaison permet comme le premier de séparer la partie claire du vin des dépôts qui se forment au font de la cuve.

Cependant la quantité de lies déposée est moins importante (fine croûte solide de moins d'un millimètre)

Afin de mesurer le taux d'alcool contenu dans le breuvage, nous réalisons enfin* notre expérience du "petit chimiste".

L'astuce (officielle) consiste à extraire l'alcool du vin par distillation et à mesurer ensuite le pourcentage que représente cette quantité d'alcool dans le volume considéré.

1) 250 ml de vin sont chauffés dans un ballon (à gauche sur la photo), les vapeurs d'alcool se condensent dans le tube réfrigéré par une circulation d'eau.

2) L'alcool est recueilli dans une fiole erlenmeyer (à droite sur la photo).

3) En fin de distillation, l'acool est recueilli dans une éprouvette complété d'eau distillée pour obtenir les 250 ml initiaux (ce qui permet de mesurer directement le taux (dans notre cas, plus de 12 degrés).

*En effet, il aura fallut attendre plus de 4 mois pour recevoir le matériel complet.

Problème rencontré :

Lorsque le vin est porté à ébullition, une petite partie du vin passe directement dans la fiole à travers le tube réfrigéré (ce qui explique la couleur rosée obtenue dans l'éprouvette).

Solution possible (à expérimenter) :

Utiliser un ballon de volume plus important ou procèder en deux étapes (2 x 125 ml).

Le vin ne contenant pas que de l'alcool, mais également des acides, il est conseillé de neutraliser ces acides à l'aide d'une base (soude caustique) afin de ne retrouver que l'alcool dans le distillat.

En théorie, il s'agit de verser quelques gouttes de soude dans le vin jusqu'au changement de couleur mais en pratique, l'instant du "virage" est assez difficileà négocier. Quelques manipulations supplémentaires devraient permettre de mieux maîtriser le procédé.