Le soutirage
Soutirage
Le soutirage consiste à
séparer la partie claire du vin des
dépôts qui se forment au font de la cuve. Ces
dépôts d'appellent couramment les lies.
Le premier soutirage permet dans tous les cas d'éliminer les
grosses lies qui sont parfois
très abondantes et contiennent la plupart des
débris organiques restés en suspension
après le décuvage.
Voilà pour la théorie. En
pratique le soutirage pourrait s'appeler Surtirage (ou siphonage, toute
fois, a priori plus agréable que le siphonage de
réservoir d'essence) de par la position du robinet de
vidange de la cuve. Comment connaître le niveau du
dépôt dans la cuve et être sûr
de ne recueillir que du vin claire depuis le robinet ?
Lors de notre premier
soutirage (trois semaines après la décuvaison),
après plusieurs essais infructueux (manque
d'entraînement) le siphonage a produit ses premiers effets
(en effet la quantité de vin absorbée
était finalement plus importante que prévue).
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N'est il pas beau (même
caché par l'osier) ?
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On tamise afin de
récupérer les derniers litres avec un minimum de lies.
Après avoir essayé le filtre à
café (trop efficace : rien ne passe), nous avons
opté pour un bon vieux tissu en coton qui retient une bonne
partie (mais pas tout) des lies.
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On bascule la cuve pour
récupérer les derniers décilitres
avant les lies.
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Pourquoi a t'il la main dans la cuve ??
Pour la nettoyer pardi !
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Nous rappellerons que le soutirage doit
être fait par temps clair, par atmosphère calme et
par haute pression atmosphérique. Ces conditions
réunies, les lies sont généralement
bien déposées au fond des cuves. Le site
MétoStar, nous a permi de vérifier les
informations fournies par notre vieux baromètre.
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